L’OSTÉOPATHIE

Brève histoire de l'Ostéopathie
Fin XIXème : les bases de l’ostéopathie sont énoncées aux États-Unis par le docteur Andrew Taylor Still qui enseignait alors une approche globale de la santé, du corps humain et des techniques de soins exclusivement manuelles.
Elle est apparue en France dans les années 1960 grâce à des praticiens qui s'étaient formés au Royaume-Uni ou aux USA. Selon un schéma similaire aux autres pays, ces ostéopathes en formèrent d'autres puis ouvrirent des écoles. Les résultats thérapeutiques suivant, le phénomène s'amplifiât au point que les pouvoirs publics ne purent plus ignorer le phénomène de société.
Au début des années 80, l'enseignement de l'ostéopathie commençait à s'uniformiser. Des syndicats s'étaient constitués pour défendre les intérêts des professionnels. Les ostéopathes français ressentent alors le besoin d'organiser de façon distincte, la défense des intérêts des professionnels, ceux de la formation et la promotion de la profession. Il fallait donc créer une structure susceptible de parler d'une même voix de la profession, de promouvoir une éthique et de codifier une déontologie.
En 2002, l’ostéopathie bénéficie d’un statut officiel avec la Loi Droit des Malades, dite « Loi Kouchner », publiée au Journal Officiel le 5 mars 2002.
27 mars 2007 : publication des premiers décrets d’application qui encadrent la profession.
2009 : publication d’un décret instaurant un volume d’heures de formation minimal au métier d’ostéopathe.
14 septembre et 14 décembre 2014 : publication des décrets rela- tifs aux critères d’agrément des écoles de formation en ostéopathie et sur la formation en ostéopathie.

SE SOIGNER PAR L'OSTEOPATHIE
Les principes fondamentaux de l’ostéopathie
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Unité & Globalité du corps humain
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Interdépendance entre structure et fonction du corps humain
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La main, outil d’analyse et de soins.
PREVENIR, SOULAGER, GUERIR : les 3 moteurs de l’ostéopathie.
L’ostéopathe commence sa consultation par un interrogatoire complet du patient. Il regarde également ses bilans radiologiques et biologiques.
Grâce à des tests palpatoires spécifiques, l’ostéopathe va ensuite rechercher des zones du corps présentant des restrictions de mobilité tissulaire susceptibles d’altérer l’état de santé. L’ensemble de ces tests permet de poser le Diagnostic Ostéopathique Spécifique (DOS).
Les mains du praticien vont chercher, trouver et harmoniser l’ensemble des structures perturbées dans leur mobilité. Le geste ostéopathique est doux, indolore et fait appel à la mobilité propre de chaque tissu.
L’ostéopathe choisit la technique la mieux adaptée et la plus confortable pour chaque patient, en fonction de son âge, de son état de santé, de la région à traiter et de la morphologie de la personne. Ses interventions manuelles vont stimuler les systèmes physiologiques du corps humain. Elles viseront toujours
à restaurer l’homéostasie.
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La durée du traitement est adaptée à l’état de santé du patient, aux motifs
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de consultation et à l’évolution constatée au cours de la prise en charge ostéopathique. Le nombre de séances est variable, l’ostéopathe devant évaluer le bénéfice de son travail à chaque consultation.
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Limitations et interdiction des actes : L’ostéopathie ne prétend pas pouvoir
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tout soigner ni tout traiter. Le cas échéant, l’ostéopathe conseillera à son patient de pratiquer des examens complémentaires et l’orientera vers une consultation spécialisée.
Quand consulter ?
L’ostéopathie est une méthode thérapeutique qui peut traiter tout être humain, depuis la naissance jusqu’à la fin de la vie.
L’ostéopathie vise à traiter les troubles fonctionnels et leur cause en agissant sur tous les grands systèmes du corps et en traitant celui-ci dans sa globalité.
En prévention, une personne peut consulter un ostéopathe pour tout simplement se maintenir en bonne santé ou faire bilan global. À titre curatif, l’ostéopathie intervient sur un champ d’application large et varié, souvent lié à la douleur.
Mais aussi les séquelles de traumatismes comme les fractures, les entorses, les chutes ou les accidents de voiture.

LES TROUBLES FONCTIONNELS
Les troubles fonctionnels soulagés par l'ostéopathie
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Le système orthopédique et locomoteur : entorses, tendinites, cervicalgies, torticolis, dorsalgies, costalgies, périarthrites de l’épaule, scoliose, douleurs articulaires, maxillaires, coccygiennes.
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Le système cardio-vasculaire : troubles circulatoires des membres inférieurs, congestion veineuse, hémorroïdes, palpitations, oppressions...
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Le système digestif : reflux gastro-oesophagien, digestion difficile, ballonnements, colite, constipation, gastrites, hernie hiatale, flatulences, troubles hépato-billiaires, ptôse d’organes...
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Le système neuro-végétatif : états dépressifs, hyper- nervosité, anxiété, stress, troubles du sommeil...
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Le système génito-urinaire : douleurs et dysfonctions gynécologiques, cystite, stérilité fonctionnelle, trouble de la fonction sexuelle, prostatite, ptôse d’organes, suivi ostéopathique de la grossesse...
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Le système neurologique : névralgies cervico-brachiales, intercostales, faciales, névralgies d’Arnold, cruralgies, sciatiques...
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Le système ORL et pulmonaire : vertiges, bourdonnements, céphalées, migraines, bronchites, asthme, rhinites, sinusites...
SE SOIGNER PAR L'OSTEOPATHIE
Soigner les traumatismes
Un accident, quel qu’il soit, peut amener à des troubles ou des douleurs chez la victime. De plus, des déséquilibres provoqués lors d’un choc peuvent se révéler tardivement et des lésions non apparentes aux examens radiologiques restent
alors inscrites dans le corps de la personne.
Après un traumatisme, l’ostéopathie peut redonner de l’équilibre et de la mobilité aux structures.
L’ostéopathe va donc déterminer, grâce à un bilan, les causes des douleurs ou
les tensions. Il lèvera les blocages pour redonner l’équilibre au corps et/ou soulagera les symptômes liés à l’accident par des techniques douces et adaptées.
Attention, il convient à la victime de faire un bilan médical avant de consulter
un ostéopathe.
Quand consulter ?
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Après tout type d’accident (même lorsque les radios n’indiquent pas de lésions),
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Lors d’un traumatisme crânien,
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En cas de douleurs vertébrales, cervicales, dorsales ou lombaires,
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En cas de perte de mémoire, troubles de la vue, de l’audition, de l’olfaction, d’insomnies, de vertiges,
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En cas de gêne respiratoire, de douleurs au niveau des poumons,
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En cas de contusions, de séquelles, de fractures,
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Lorsque la victime se trouve dans un état dépressif ou en baisse de tonus.
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